Croisières : le marché français grimpe de 12% en 2010, espère de même en 2011

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ère à Carthagène en Colombie le 3 janvier 2011 (Photo : Str)

[24/03/2011 11:40:32] PARIS (AFP) Le marché français de la croisière a grimpé de 12% en 2010, tout en restant loin cependant du Royaume-Uni, leader en terme de passagers, et espère faire de même en 2011 malgré les crises au Moyen-Orient, selon l’Association française des compagnies de croisières (AFCC).

L’an dernier, 387.000 Français sont montés à bord contre 347.000 en 2009, soit une hausse de 12%, identique à l’écart entre 2008 et 2009, selon le bilan présenté jeudi lors d’une conférence de presse.

“Il s’agit de la deuxième meilleure hausse après l’Allemagne (+19%)”, a constaté Georges Azouze, président de l’AFCC, mais la France “reste à la cinquième place, loin derrière le Royaume-Uni qui n’a progressé que de 6% mais totalise 1,6 million de passagers”.

Pour 2011, “on devrait avoir le même type de progression”, a avancé le président de l’AFCC, car si actuellement les réservations en Méditerranée, destination préférée des Français, sont plutôt “en attente”, “on rebondira”.

“Par temps de crise, le monde de la croisière résiste mieux”, a-t-il ajouté en faisant référence aux guerres du Golfe et du Kosovo, mais aussi à l’après septembre 2001.

La croisière est devenu un “phénomène de société” en France, selon lui, comme en témoigne les deux comédies françaises tournées sur des paquebots, “La croisière” et “Bienvenue à bord” qui vont sortir en avril et en octobre prochains.

Pour l’AFCC, les croisières gagnent chaque année des parts de marché sur les voyages à terre mais surtout elle attire de plus en plus de familles.

“On voit de plus en plus d’enfants et d’adolescents”, sortes de “croisiéristes en herbe, présents sur les paquebots-resorts (comme des stations-balnéaires, ndlr)”.

De même, de nouveaux bateaux sont lancés chaque année, augmentant par la même les capacités d’accueil alors que parallèlement de nouvelles destinations des Emirats à l’Asie et l’Amérique du sud sont développées, mondialisant l’offre.