400 millions de dinars. C’est l’estimation faite par Hammadi Ben Sedrine, président du bureau exécutif provisoire de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’Artisanat (UTICA), des pertes subies par les entreprises dues aux actes de vandalisme, de pillage, d’incendie, de sit-in et autres grèves observées durant la période de la révolution tunisienne.
Et M. Ben Sedrine d’appeler, par conséquent, “à indemniser, le plutôt possible, les entreprises touchées, afin qu’elles puissent reprendre leurs activités”, écrit la TAP, tout en soulignant que tout retard dans le processus de paiement de ces entreprises est de nature à exposer “des dizaines de milliers d’employés au chômage.
Par ailleurs, le président du BE de l’UTICA affirme que les “sit-in et manifestations ont été à l’origine du départ de certains investisseurs de la Tunisie et ont même dissuadé d’autres promoteurs étrangers à s’installer dans le pays“. Voilà une lecture -différente de celle des ministres-, de la situation des investisseurs étrangers en Tunisie.
Au chapitre des négociations sociales, M. Ben Sedrine indiquera que l’UTICA y prendra part, mais avertit toutefois que “la situation actuelle n’est pas favorable aux augmentations de salaires”.
Quid des élections pour le renouvellement des structures de l’UTICA? Pas d’inquiète à ce sujet, affirme M. Ben Sedrine, “elles se dérouleront dans un climat d’ouverture, de démocratie et de transparence totale”. Ecartant par la même occasion toute idée de “favoritisme”.