«Je m’engage à remettre de l’ordre dans l’économie du pays, du moins au niveau du secteur privé à une seule condition que les deux bureaux exécutifs de l’UTICA et de l’UGTT s’assoient autour d’une table en présence du ministre des Affaires sociales et qu’il y ait des engagements de part et d’autre», a promis Hamadi Ben Sedrine, président de la centrale patronale.
D’après lui, l’Union générale des travailleurs tunisiens devrait s’engager à mettre fin aux sit-in, aux grèves perlées, aux revendications excessives et à toute occupation des lieux de travail par les employés qui ont très fréquemment recours à des pratiques visant le sabotage interne de leurs entreprises par la carence et l’inertie. D’autre part, M. Ben Sedrine promet une relance au plus tôt des négociations sociales mais dans un climat de paix et de sérénité.
La trêve entre les deux partenaires sociaux servira entre autres à rassurer les investisseurs nationaux et internationaux. «Laurence Parisot, présidente du patronat français “MEDEF”, vient en Tunisie à la fin du mois de mai, comment pouvons-nous discuter avec elle de maintien et de relance des investissements français en Tunisie, si cette ambiance de revendications anarchiques continue à régner sur le secteur privé dans notre pays?».
Le président de l’exécutif de l’UTICA promet avec son équipe de s’atteler au travail pour encourager les partenaires étrangers à investir en Tunisie, de relancer les échanges commerciaux et de maintenir les postes d’emplois.
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