Hamadi Ben Sedrine, président du bureau exécutif provisoire de l’UTICA, s’est plus attardé sur les justifications en rapport avec les accusations dont il ont fait l’objet, lui, Hédi Djilani, ancien président de la Centrale patronale, ainsi que les membres de l’exécutif quant à leur intégrité durant l’exercice de leurs responsabilités, que sur les problématiques purement économiques!
C’était lors de la conférence de presse organisée la semaine dernière au siège de l’UTICA. Devant un parterre de journaliste, Hamadi Ben Sedrine a dû répondre aux accusations formulées contre lui et les membres du Bureau par le mouvement «Sauvons l’UTICA», en présentant le rapport d’audit prouvant qu’aucun membre du bureau n’a reçu de rémunération de la centrale et que Hédi Djilani n’a jamais été rémunéré par la Centrale à quelque titre que ce soit en tant que président.
C’est un rapport d’audit du cabinet Mabrouk Ayari International qui l’a certifié à la commission financière de l’UTICA, présidée par Zohra Driss agissant pour le compte de la Centrale.
Les membres du Bureau accusés de corruption ne resteront pas les bras croisés, ils présentent une plainte pour dommage et intérêt car ils estiment que leur image a été trainée dans la boue et qu’ils doivent avoir réparation reconnue au niveau du grand public.
Quant à la situation économique du pays rendue secondaire à cause des accusations lancées de part et d’autres, eh bien elle n’est pas des plus brillantes. Avec à peine 1% de croissance si les plans de relance ne démarrent pas au plus tôt, adieu les nouveaux postes d’emplois et fasse Dieu que nous gardions ceux qui existent. Les pertes évaluées à ce jour ont atteint les 400 MDT et avec les grèves et les sit-in continuels, on doit s’attendre à plus, sans oublier les risques pour l’emploi.
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