La Tunisie, ce «Little Big Country» qui a toujours eu des rendez-vous avec l’histoire, ne cesse d’étonner le monde.
En l’an de grâce 2011, ce 14 janvier, la Tunisie a réalisé le miracle en faisant tomber le lâche Ben Ali, dictateur-gangster, qui s’est enfui avec certains de ses acolytes pour échapper a la vindicte des insurgés longtemps opprimés et privés de liberté.
Maintenant que la révolution de la dignité commence à trouver sa vitesse de croisière après avoir traversé des zones de turbulence aussi violentes les unes que les autres (insécurité – pillage – vandalisme – sit-in – tergiversations des deux premiers gouvernements provisoires), le moment est propice avec la nomination d’un premier ministre aguerri à la «chose politique», de rendre le prestige de l’Etat et asseoir ses institutions afin de rasséréner tant soit peu ce bon peuple meurtri mais libéré.
Toutefois, l’observateur averti de la scène politique peut aisément remarquer qu’elle s’est constituée d’une mosaïque de micro-partis, à part les deux pôles: gauchiste et islamiste. Ce qui n’est pas pour rassurer les Tunisiens dont la majorité (qui n’est plus silencieuse) souhaite l’émergence d’un grand parti centriste modéré capable de maintenir l’équilibre démocratique et pouvant jouir de la confiance de nos partenaires étrangers susceptibles de nous aider à sauver notre économie chancelante à la suite des coups de butoir reçus durant la période de la révolution .
Malheureusement, et à ce jour, les Tunisiens ne savent pas à quel saint se vouer ou plutôt a quel parti adhérer!
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