érieur du réacteur 1 de la centrale de Fukushima, le 27 mars 2011 |
[28/03/2011 07:11:08] PARIS (AFP) L’exploitant de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, Tepco, a demandé “l’appui” de groupes industriels publics français pour faire face à la crise sur ce site, a déclaré lundi le ministre français de l’Industrie, Eric Besson, pour qui la situation est “critique”.
“Tepco, pour la première fois, je m’en réjouis (…), a demandé l’appui des industriels français concernés, en la circonstance EDF, Areva et le CEA (Commissariat à l’énergie atomique, ndlr). C’est une bonne nouvelle qu’ils le fassent”, a déclaré le ministre sur RTL.
Interrogés par l’AFP, ni EDF, ni Areva, n’étaient en mesure de préciser dans l’immédiat la nature exacte de cet appui, qui n’a pas été détaillé non plus par le ministre.
EDF avait déjà annoncé le 18 mars que ces trois groupes devaient envoyer au Japon la semaine dernière 130 tonnes de matériel spécialisé, dont des robots capables d’intervenir à la place de l’homme en cas d’accident nucléaire. Mais la demande de Tepco est indépendante de cet envoi, a précisé un porte-parole du ministre
M. Besson a jugé que la situation sur place, où des fuites radioactives ont été relevées, était “extrêmement critique”.
“On a du mal à savoir quelle est très exactement la situation”, a déclaré le ministre, qui a ajouté que “quand il y aura le retour d’expérience” des groupes français, “on en saura plus”.
Une très forte radioactivité a été mesurée dimanche dans une nappe d’eau échappée du réacteur 2 de la centrale, qui est située sur la côte nord-est du Japon, face à l’océan Pacifique, zone touchée par le séisme et le tsunami qui ont frappé le pays le 11 mars, faisant plus de 10.000 morts et plus de 16.000 disparus.