Si l’on en croit plusieurs sources, les événements en Syrie commencent à engendrer les scénarios déjà vus en Tunisie puis en Egypte. En effet, le site de france24.fr vient d’annoncer la démission du gouvernement syrien. Le pays traverse un mouvement de révolte sans précédent».
L’Agence France Presse (AFP) précisait ce matin que le gouvernement démissionnaire serait remplacé, dans les 24 heures, par un nouveau cabinet.
A noter qu’à l’instar de la Libye, du Yémen, de la Jordanie, du Maroc et du Bahreïn, le régime syrien subit l’onde de choc provoqué par un certain Mohamed Bouazizi, dès le 17 décembre 2010, dans un coin perdu de la Tunisie, Sidi Bouzid. Et à l’instar d’autres pays, le président syrien Bachar al-Assad a multiplié les promesses: libération des prisonniers politiques, abolition de l’état d’urgence –en place depuis le début des années 60- qui prive les citoyens de la majorité des libertés publiques… Mais rien n’y fait, les manifestants en demandent plus. Comme leurs frères tunisiens et égyptiens.
Seulement voilà, la Syrie et la Libye ne ressemblent pas, apparemment, à l’Egypte et la Tunisie. Le bilan des victimes en Libye est très élevé, malgré l’intervention de la coalition internationale, on parle de plus de 6.000 morts. En Syrie, après deux semaines de manifestations contre le régime en place, déjà une centaine de morts.
Metrofrance.com rappelle que la Syrie est un pays multiconfessionnel et multiethnique avec notamment les sunnites qui sont majoritaires, les alaouites qui tiennent les rênes du pouvoir, les chrétiens et les kurdes.
Situation à suivre!
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