Dans une étude élaborée récemment par l’agence de notation
Standard & Poor’s sur le secteur de l’assurance au Maghreb, l’agence estime
qu’à plus court terme «la transition politique que connaît actuellement la
Tunisie et le ralentissement économique qui en résulte pourrait stopper
temporairement la croissance du secteur de l’assurance».
En conséquence, l’agence souligne que les assureurs locaux feront face à une
hausse des risques financiers, comme la volatilité du marché action local ou la
hausse du risque crédit, qui pourrait inciter les assureurs tunisiens à
s’attacher davantage à la gestion des risques en portefeuille qu’à la croissance
de leur chiffre d’affaires.
Par ailleurs, la demande de produits d’assurance en Tunisie, comme au Maroc et
en Algérie du reste, pourrait être stimulée à long terme par des taux de
pénétration de l’assurance encore faibles, des lignes d’activité encore très peu
développées, comme l’assurance-vie et l’assurance habitation, et des secteurs
économiques généralement en forte croissance, comme le secteur immobilier et le
développement des infrastructures, note l’agence.
Toujours selon Standard & Poor’s, le secteur de l’assurance tunisien, qui
possède notamment des marchés financiers plus développés que ceux en Algérie par
exemple, offre des options d’investissement plus variées aux assureurs.