OCDE : croissance plus élevée que prévu début 2011 dans les pays riches

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Une boutique de change dans une rue de Toronto, au Canada le 15 mars 2011 (Photo : Jewel Samad)

[05/04/2011 09:16:30] PARIS (AFP) La croissance sera “sans doute plus élevée que prévu” début 2011 dans les principaux pays riches membres du G7, à l’exception du Japon touché par des catastrophes naturelles et nucléaire, même si le chômage reste élevé, selon un rapport de l’OCDE publié mardi.

“La croissance du premier trimestre sera sans doute plus élevée que prévu”, écrit l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans ses prévisions intérimaires pour les Etats-Unis, l’Allemagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et le Canada.

La tendance est la même pour le deuxième trimestre pour les Etats-Unis, la France et le Canada.

“Dans ce contexte, l?OCDE estime que la croissance économique des économies du G7 en dehors du Japon pourrait atteindre un taux annuel d?environ 3% dans la première moitié de 2011”, écrit l’organisation qui réunit les pays les plus riches de la planète.

La croissance “s?avère plus forte qu?initialement prévu, avec une accélération de l?investissement du secteur privé et une stimulation de la reprise par le commerce”, selon l?OCDE.

Selon elle, les comptes des entreprises “apparaissent plutôt en bonne santé, ce qui permettrait de soutenir la croissance économique grâce à l’investissement privé”. “Il semble très probable que la reprise puisse s’acheminer vers une croissance autonome” et non soutenue par les dépenses publiques, affirme l’OCDE, dont le siège est à Paris.

“Cependant, bien que la situation du marché du travail se soit un peu améliorée au cours des derniers mois dans la plupart des pays, le taux de chômage de la zone OCDE reste encore élevé, soit deux points au dessus du niveau du début de crise”, estime-t-elle.

Parmi les inquiétudes figure toujours la crise de la dette, mais aussi la flambée du cours du pétrole et les tensions dans le monde arabe, ainsi qu’une faiblesse persistante de certains marchés immobiliers “avec un engagement des banques qui pourrait entraîner des risques de fragilisations financières”.