Le CAC 40 à l’équilibre, prudence avant l’émission portugaise et la BCE

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ège de la Bourse de Paris (Photo : Eric Piermont)

[06/04/2011 07:30:44] PARIS (AFP) La Bourse de Paris était à l’équilibre mercredi dans les premiers échanges (+0,02%), prudente avant l’émission du Portugal qui s’enfonce dans la crise et la réunion, jeudi, de la Banque centrale européenne (BCE).

A 09H16 (07H16 GMT), le CAC 40 s’adjugeait 0,93 point à 4.042, 67 points.

L’attentisme prévaut toujours à la veille de la décision de la BCE. Une hausse de son taux directeur, la première depuis près de trois ans, paraît inéluctable aux yeux des économistes pour qui la question est désormais de savoir jusqu’où l’institut basé à Francfort ira d’ici la fin de l’année.

Ce mercredi, “le Portugal reste sous les projecteurs”, note François Duhen, analyste au CM-CIC, alors que la pression des agences de notation s’accroît chaque jour un peu plus sur le pays. Dernière en date : Moody’s a de nouveau dégradé mardi la note souveraine du pays.

L’agence de la dette portugaise tentera d’émettre cette séance de 750 millions à 1 milliard d’euros en bons du trésor à six et douze mois.

“Cette émission s?annonce à très haut risque et comme un test crucial sur la capacité du Portugal à attendre les élections anticipées du 5 juin”, souligne M. Duhen.

“Elle risque d?être d?autant plus délicate que, contrairement aux précédentes, les banques portugaises ont tiré la sonnette d?alarme sur leur exposition à la dette portugaise”, ajoute-t-il.

Du côté des valeurs, Axa signait l’une des plus fortes hausses de la cote (+1,0% à 15,18 euros) après le relèvement de recommandation de Crédit suisse à “surperformer” contre “neutre” auparavant.

Les bancaires étaient mal orientées dans le sillage de la crise portugaise. Société Générale reculait de 1,61% à 44,62 euros, Crédit Agricole de 1,38% à 11,43 euros et BNP Paribas de 0,78% à 52,06 euros.

Belvédère, qui avait été suspendu mardi, chutait de 5,06% à 62,85 euros. Le groupe a fait appel de la décision du tribunal de commerce de Dijon de mettre un terme au plan de sauvegarde qui le plaçait sous la protection de la justice face à ses créanciers.

Cellectis prenait 3,91% à 9,04 euros après avoir signé un accord avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC), qui va entrer au capital d’une de ses filiales.

Akka Technologies s’envolait de 10,01% à 21,98 euros après avoir doublé ses profits en 2010.

Euronext (CAC 40)