Un smartphone (Photo : Loic Venance) |
[07/04/2011 08:14:05] PARIS (AFP) Une petite majorité d’automobilistes (56%) estiment que suivre son itinéraire sur le GPS de son smartphone est dangereux, mais 10% déclarent cependant le faire, selon un sondage TNS Sofres pour Axa Prévention, qui déplore une “dégradation des comportements au volant”.
Selon ce baromètre, publié chaque année par l’association Axa prévention depuis 2004, “les Français ont de moins en moins conscience des dangers de la route, ce qui entraîne une dégradation de leur comportement au volant”.
Ainsi, le boom des smartphones, téléphones portables aux multiples fonctionnalités, s’est traduit par une modification des comportements au volant: si 90% des conducteurs estiment qu’il est dangereux de consulter ou d’envoyer un SMS au volant, un automobiliste sur 6 envoie ou consulte ses SMS en conduisant.
Ce sont surtout les plus jeunes qui avouent avoir ce comportement: les 25-34 ans sont 34% à le faire, et le chiffre monte à 39% pour les moins de 25 ans.
Le suivi d’un itinéraire sur le GPS de son smartphone est perçu comme dangereux par 56% des conducteurs, mais 10% avouent le faire: et même 20% pour les 25-34 ans.
De même, alors qu’en 2004, 90% des automobilistes reconnaissaient qu’il était dangereux de téléphoner en conduisant, ils ne sont plus que 78% en 2011. Dans la pratique, 34% des conducteurs avouent actuellement le faire, contre 18% en 2004.
De manière générale, “c’est avant tout en ville que la dégradation des comportements” est la plus forte”, note le sondage. Ainsi, deux conducteurs sur trois (74%) ne s’arrêtent pas au feu orange, et seulement 55% jugent cette pratique dangereuse (63% en 2004).
Ils sont aussi 54% à doubler ou tourner sans mettre son clignotant, et 49% roulent à plus de 65km/h en ville.
Enfin, un automobiliste sur trois avoue conduire sans s’arrêter pendant 4 à 5 heure d’affilée, et 27% continuent à prendre le volant après avoir bu deux verres. Sondage réalisé du 14 au 19 février 2011, par téléphone, auprès d’un échantillon de 1.000 conducteurs représentatifs de la population française.