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| é au musée de Clermont-Ferrand, le 28 février 2008 (Photo : Thierry Zoccolan) |
[14/04/2011 09:20:14] PARIS (AFP) Michelin, Danone et L’Oréal forment le trio de tête des entreprises du CAC 40 ayant la meilleure “réputation” auprès des Français, selon une étude publiée jeudi par le groupe i&e et le “Reputation Institute” de New York.
Un échantillon de 3.783 personnes ont été interrogées entre janvier et février sur leurs “perceptions” concernant ces entreprises – la confiance, l’affinité – et sur sept critères “rationnels”: produits et services proposés, gouvernance, emploi, innovation, citoyenneté, performance économique et leadership.
Dans le top 3 de 2011, par rapport à 2010, Michelin conserve sa première place, tandis que L’Oréal glisse de la 2e à la 3e place et se fait doubler par Danone.
Mais si L’Oréal se classe troisième de par son score global, le géant des cosmétiques “est cependant absent du top 5 sur les critères gouvernance et citoyenneté, et il perd également son statut de référence sur l?emploi avec simplement une quatrième place en 2011”, est-il précisé.
Parmi les plus fortes progressions sur un an, on trouve Arcelor Mittal (+14 points), Essilor (+7), Veolia Environnement (+5), Lafarge (+4) et BNP (+4).
“Le point commun de ces entreprises est d?être au rendez-vous des attentes de leurs publics, tant sur leur marché que dans la société”, résume i&e et le Reputation Institute.
“Les Français jugent de manière plus critique leurs entreprises que les Américains et les Allemands. Aucune entreprise française ne dépasse le score des 80 points, seuil de l’excellence selon le Reputation Institute. Au sein du DAX 30 (Allemagne), quatre entreprises dépassent cette barre, au sein de l’indice Dow Jones, elles sont trois”, indiquent-ils.
“La réputation est le produit de la recommandation. Et le cercle est vertueux: plus la réputation sera élevée, plus la puissance de recommandation sera forte. La réputation a pris le pas sur l’image. On se forge une opinion sur l’entreprise à travers un mélange d’expériences, de perceptions et d’avis de tiers”, résume l’étude.
