à Washington, le 19 avril 2011 (Photo : Jim Watson) |
[19/04/2011 17:44:25] NEW YORK (AFP) Des milliers de personnes se pressaient devant les enseignes McDonald’s mardi, le géant de l’alimentation rapide ayant offert 50.000 emplois à répartir dans ses 14.000 restaurants aux Etats-Unis.
A New York, qui compte 620 “McDo”, certains candidats à l’embauche avaient l’intention d’avoir le plus d’entretiens possibles dans la journée, comme Thomas Hill, 24 ans, qui avec un ami en avait déjà eu cinq en début de matinée.
“N’importe quoi, je ferais n’importe quoi, j’ai juste besoin d’un salaire”, dit le jeune homme qui porte une veste de velours à sequins et des chaussures noires en cuir. “Je me suis levé tôt et je me suis mis sur mon 31”, dit-il.
Les candidats à l’emploi reçoivent des dépliants leur promettant “de l’amusement dans un environnement changeant” et “d’apprendre en gagnant”.
Elaine Diekmann, qui détient une franchise à Manhattan, raconte qu’en 37 ans d’expérience dans l’entreprise, elle a commencé comme serveuse et a rencontré son mari, patron avec elle aujourd’hui.
“McDonald’s est très souple, ça peut être un mi-temps, un travail pour quelques mois, pour payer ses études, ou alors, si vous avez de l’ambition, vous pouvez monter dans l’entreprise”, dit-elle.
à New York le 19 avril 2011 (Photo : Don Emmert) |
Jonathan Harris, 21 ans, veut financer ses études. “Je veux être procureur, m’occuper d’enfants et de violence conjugale”, dit-il.
Diashe Timberlake, 24 ans, cherche un emploi depuis plusieurs mois, en vain. “Je pensais trouver plus vite”, se plaint-elle.
Les managers présents ont refusé de dire quels salaires ils offraient aux candidats.
Nicole Curtin, une responsable, précise qu’une couverture médicale et un soutien aux études sont prévus, mais que les salaires peuvent ne pas dépasser le tarif minimum national de 7,25 dollars de l’heure.
Certains McDonald’s sont ouverts 24 heures sur 24 et les horaires peuvent être contraignants. Et, en dépit des clients toujours pressés et de la paye modeste, les employés doivent en toutes circonstances garder le sourire.
“Mais nous les entraînons à sourire”, remarque Daisy Perez, une autre responsable.