La Chambre tuniso-allemande d’industrie et de commerce (CTAIC), en collaboration de la fondation Friedrich Naumann -représentée par Alexander KNIPPERTS, directeur de Projet Maghreb-, a réuni ce jeudi 20 avril 2011 le premier noyau constitutif de journalistes (une dizaine) qui formeront son futur Club média.
Cette initiative vise essentiellement, dans un premier temps, à divulguer et vulgariser les rapports économiques et le fonctionnement de l’économie de marché, position libérale de la Fondation allemande oblige. Dans un deuxième temps, il s’agira de proposer des sujets ou thèmes de discussion en rapport avec la réalité quotidienne aussi bien du pays que des entreprises, entre autres du secteur touristique, des IDE, du développement régional, etc.
Dans cette optique, on a retenu le “Développement régional“ comme thème de discussion de prochaine rencontre.
Par ailleurs, lors de la rencontre d’aujourd’hui, il nous été exposé la situation des entreprises allemandes en Tunisie. C’est ainsi qu’on a appris que, sauf pour quelques cas isolés, ces entreprises se portent relativement bien, elles n’ont pas subi des dommages physiques. D’autres ont subi quelques pressions de la part de la centrale syndicale concernant des augmentations salariales. Du coup, certaines entreprises ont demandé que la tenue des négociations sociales.
Ceci étant, et compte de la situation qui prévaut dans le pays notamment les interruptions de travail, il existe parmi les entreprises qui n’arrivent pas à respecter les délais de livraison. Ce qui pénalise les maisons mères en Allemagne. On peut donc facilement estimer que si cela dure, il y a fort que les maisons mères se tournent vers d’autres marchés.
A noter également que la Chambre et l’Institut Goethe a conjointement pris la décision de former en langue allemande une quarantaine de jeunes chômeurs qui seront orientés ou recommandés à des entreprises qui en ont besoin…
Enfin, le Centre de traitement des déchets industriels et spéciaux de Jradou continue à d’être un sujet d’inquiétude à la fois au niveau de la CTAIC et de l’ambassade d’Allemagne en Tunisie. On a fait part des difficultés que la non résolution de cette affaire occasionne pour plusieurs autres entreprises qui ne peuvent plus acheminer leurs produits toxiques vers ce centre. L’affaire semble complètement bloquée. C’est pourquoi Mme Dagmar Ossebrink en appelle à une bonne volonté quelconque qui pourrait servir de “négociateur“ entre ledit centre et les habitants de la région.