Le développement de plateformes B to B est devenu impératif pour la mise en relation des professionnels dans tous les secteurs d’activités. En Tunisie comme dans les autres pays, ce genre d’initiatives facilite l’échange entre les hommes d’affaires et la construction de contacts et de partenariats d’affaires. Il est le cas de Tunis Place des Marchés, une plateforme électronique qui consiste à développer l’information commerciale autour des différents secteurs. Elle a développé, jusqu’ici trois plateformes régionales, à savoir made-in-tunisia.net, made-in-algeria.com, maroc-biz.com et batimaghreb.com. Elle a été créée en 2008 en partenariat avec maghrebex.com.
Selon son directeur général, Skander Haddar, la plateforme made-in-tunisia.net compte 2.800 abonnés avec 160 mille visiteurs uniques. Une idée qui a muri pour entamer ensuite un nouveau projet, celui de l’édition de guides spécialisés par secteur. Deux guides ont été déjà publiés à l’intention des entreprises. On compte actuellement développer cette activité en organisant des rencontres B2B, à l’instar de celle organisé, ce 21 avril 2011, et consacrée au secteur du bâtiment. Une première rencontre qui a attiré un bon nombre de professionnels. Outre les contacts B2B, les organisateurs ont tenu à débattre du thème «le choix des matériaux de construction et l’efficacité énergétique» et à tenir six workshops techniques ainsi que l’exposition des produits de 11 fournisseurs dans le secteur.
Cette première manifestation sera aussi exportée en Algérie. On compte également développer des rencontres entre entreprises tunisiennes (une quarantaine) et de grandes entreprises algériennes. Le marché libyen est aussi porteur, bien que la situation actuelle soit très critique et a bloqué tous les contacts entamés. « Notre objectif est la mise en relation entre les acheteurs et les fournisseurs, développer le réseautage et favoriser l’échange d’expérience », affirme M. Haddar.
Il est à noter que l’intérêt de cette initiative privée est son orientation régionale, spécifiquement maghrébine. Le but est de bannir les barrières administratives, voire psychologiques (le cas de l’Algérie) qui existent entre les différents pays par une union commerciale, favorisant le développement de partenariat d’affaires. Pour M. Haddar, l’aventure ne fait que commencer. Ce genre de rencontres sera multipliés dans les différents pays partenaires.
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