Un mois et demi seulement après sa désignation temporaire à la tête de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), le 9 mars dernier, Hamadi Ben Sedrine compte déjà présenter sa démission au bureau de l’UTICA la semaine prochaine. Et d’après des membres, trop de pression, il n’en peut plus. Pour les artisans du mouvement pour le renouveau de l’UTICA, la centrale syndicale avance dans le bon sens et les propositions constructives qu’ils ont présentées au bureau exécutif provisoire ont été adoptées. Une feuille de route qui permettrait au patronat, d’après ses artisans de faire un saut qualitatif en matière de gestion future du patronat. «Nous pouvons maintenant nous atteler à reconstruire la centrale et organiser un congrès démocratique digne des chefs d’entreprise.
L’UTICA pourra enfin commencer à travailler et préparer un congrès transparent et démocratique dans les meilleurs délais. L’heure aujourd’hui est au rassemblement autour d’une centrale patronale forte et démocratique», assure Khaled Fourati, membre du mouvement pour le renouveau de l’UTICA.
Espérons que cette feuille de route, qui sera étayée dans une conférence le samedi 23 avril au siège de l’UTICA, prévoit également les entrepreneurs qui pourront le mieux représenter la centrale lors de visites officielles venant de partenaires étrangers et surtout à la constituante. Les Charfi, Sellami, Fourati et autres membres du mouvement pour le Renouveau de l’UTICA auront du pain sur la planche.
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