à Washington le 16 avril 2011 (Photo : Nicholas Kamm) |
[26/04/2011 10:10:49] ATHENES (AFP) La Grèce “fera tout le nécessaire” pour tenir ses engagements de rigueur, après la révision à la hausse de son déficit public pour 2010, fixé mardi par Eurostat à 10,5% du PIB contre 9,4% prévu, a indiqué mardi le ministère grec des Finances.
Selon un communiqué du ministère, cet écart, attendu, entre les prévisions grecques et le chiffre final des services statistiques européens “découle surtout de la récession plus grave que prévu de l’économie grecque, qui a affecté les rentrées fiscales et les cotisations sociales”.
Le PIB grec a reculé de 4,5% en 2010, contre -4,2% prévu, selon les services statistiques grecs.
Le gouvernement grec “fera tout le nécessaire” pour tenir, malgré cette réévaluation, les objectifs du plan de redressement que lui ont dicté zone euro et Fonds monétaire international, prévoyant à son échéance, en 2014, un déficit ramené à 2,6% du PIB, a ajouté le ministère.
Le gouvernement avait anticipé cette révision à la hausse, établie en coopération entre les statistiques grecques et de l’UE, en annonçant mi-avril des économies supplémentaires de 3 milliards d’euros pour 2011 en sus de celles déjà prévues par le budget.
Ce nouveau tour de vis doit être détaillé d’ici la mi-mai, et soumis à l’aval des bailleurs de fonds du pays, zone euro et FMI, qui lui ont consenti en 2010 un prêt de 110 milliards d’euros pour le sauver de la banqueroute.