Au cours d’une réunion tenue mardi 26 avril à Tunis sous les auspices de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), et ayant pour thème «l’efficacité énergétique et les émissions des quotas de CO2 dans le domaine du transport aérien : défis et solutions», les représentants des compagnies aériennes, des structures tunisiennes spécialisées dans la navigation aérienne et l’énergie, ont exprimé leur volonté d’appliquer la décision européenne relative à la taxe CO2. Il s’agit de mettre en place une stratégie permettant à la Tunisie de tirer profit de ce système.
La dépêche de l’agence TAP rappelle que cette directive de l’Union européenne, relative aux restrictions d’émission de gaz à effet de serre dans le transport aérien, inclut un plafond d’émission à ne pas dépasser par les compagnies ariennes et celles qui le dépasseraient doivent acheter des quotas d’émission.
Cette taxe européenne permettra à la Tunisie de vendre ses quotas sur le marché de carbone européen et d’investir les recettes dans des projets environnementaux. Tout en dénonçant son caractère unilatéral, Fethi Hanchi, chargé de la direction de la maîtrise de consommation au sein de l’ANME, cité par la TAP, affirme que «… la décision européenne revêt une importance capitale, d’autant plus que la majorité des vols tunisiens traversent l’espace aérien européen».