Une conférence à Istanbul pour aider les pays les plus pauvres

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étaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, à Sofia, le 5 mai 2011. (Photo : Nikolay Doychinov)

[09/05/2011 06:53:33] ISTANBUL (AFP) La conférence pour les pays les moins avancés (PMA), qui doit étudier un nouveau plan sur dix ans d’aide aux pays les plus pauvres de la planète, s’est ouverte lundi sous la présidence du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le président turc Abdullah Gül étaient notamment présents à la cérémonie d’ouverture de cette conférence qui doit durer cinq jours.

Les dirigeants des 48 PMA, de pays donateurs et d’institutions doivent réexaminer le Plan de Bruxelles, qui est en vigueur depuis ces dix dernières années pour soutenir les PMA, des pays qui ont un revenu annuel par habitant de moins de 745 dollars.

Le secrétaire général de l’ONU entend mettre l’accent sur plusieurs “secteurs clés”.

Lors d’une réunion préparatoire dimanche, il a cité notamment l’accroissement des capacités de production des PMA, l’aide et le commerce, l’allègement de la dette et les investissements directs étrangers, et les transferts de technologie.

La “gouvernance démocratique” est également une condition au développement des PMA, a dit M. Ban.

“Il est essentiel pour les PMA que la gouvernance démocratique et le fait de devoir rendre des comptes soient ancrés et institutionnalisés” dans les PMA, a-t-il ajouté.