Nouveau record du prix de l’essence : le sans plomb 95 frôle 1,55 euro/litre

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éhicule, le 11 avril 2011, dans une station-service de Paris (Photo : Miguel Medina)

[09/05/2011 14:12:10] PARIS (AFP) Les prix de l’essence ont battu un nouveau record historique en France, le super sans plomb 95 atteignant 1,5492 euro/litre en moyenne la semaine dernière, selon les relevés publiés lundi par la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC).

Le super sans plomb 95 a ainsi franchi son précédent record, qui datait de la semaine précédente à 1,5469 euro le litre toutes taxes comprises (TTC).

Le super sans plomb 98 s’est quant à lui vendu la semaine passée au prix moyen de 1,5861 euro/litre, battant là aussi son record de justesse. Il s’était vendu 1,5849 euro/litre lors de la semaine achevée le 29 avril.

Quant au gazole, son prix a au contraire légèrement reculé, pour la troisième semaine consécutive, à 1,3453 euro le litre en moyenne la semaine dernière. Ce carburant, le plus vendu en France avec 80% de la consommation, est désormais environ 11 centimes en dessous de ses niveaux historiques qui datent de mai 2008 à 1,4541 euro/litre.

Les prix de la DGEC, qui dépend des ministères de l’Ecologie et de l’Energie, sont des prix moyens calculés sur le territoire national, qui peuvent donc varier d’un jour à l’autre ou d’une station-service à l’autre.

Les prix à la pompe ont été soutenus ces derniers mois par la flambée des cours de l’or noir, elle-même entraînée par une forte demande et des troubles politiques au Moyen-Orient. Le baril de Brent de la Mer du Nord est monté le 11 avril jusqu’à 127,02 dollars, son plus haut niveau depuis le 1er août 2008.

Les cours du baril ont cependant dégringolé de plus de 15 dollars la semaine passée, en raison de craintes sur la robustesse de la reprise économique américaine. Le Brent valait 111,69 dollars lundi vers 16H00.

La ministre de l’Economie Christine Lagarde a annoncé avoir demandé à ses services un rapport attendu “en début de semaine prochaine” sur la répercussion à la pompe de la baisse des cours du pétrole.

“Les pétroliers et les distributeurs ont pris l’engagement de répercuter immédiatement à la pompe toute baisse du prix des hydrocarbures”, a souligné lundi Christine Lagarde devant la presse, lors d’un déplacement aux Ulis.

“J’ai demandé à la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes, ndlr) de me faire un rapport en début de semaine prochaine” et d’être “extrêmement attentive à l’évolution des prix”, a-t-elle poursuivi.