Le Maroc n’aurait pas présenté une demande d’adhésion explicite pourtant, il a été sollicité par le Conseil de Coopération des Pays du Golfe à rejoindre leur rang, pareil pour la Jordanie. Les adhésions des deux pays seront officialisées après la tenue prochaine du G8.
On s’attend à ce que la Tunisie soit également invitée à devenir membre du CCG. Le Qatar, membre du CCG a déjà montré sa prédisposition à accueillir 20 000 travailleurs tunisiens.
Il faut reconnaître que dans la situation actuelle dans laquelle se démène la Ligue des Etats Arabes incapable de gérer le dossier économique de la région et de mettre en place des stratégies efficientes pour dynamiser les échanges entre les pays arabes, le CCG a pris les devants se substituant à une institution fédératrice sur le papier seulement.
D’ailleurs au Maghreb, l’UMA sort rarement de son sommeil de plomb qui rappelle celui de « Ahl Al Kahf »…pour mieux somnoler…
Avec des pays pétroliers comme l’Algérie et la Libye dont les relations avec les USA semblent être de plus en plus fortes et une Europe dont la capacité d’anticipation et de jugement est de plus en plus remise en cause, le CCG se trouve devant un contexte social et géoéconomique qui favoriserait une plus grande présence dans la région arabe aussi bien du Maghreb que du Machrek.
D’après certaines sources, l’adhésion au Conseil de Coopération du Golfe pourrait engendrer 400.000 emplois pour les Tunisiens dans les 6 pays du Golfe composés de l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, le sultanat d’Oman et le Qatar, et la Tunisie pourrait ainsi disposer de fonds énormes et de Mégaprojets mais cette fois-ci réels.
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