Strauss-Kahn a quitté menotté le commissariat de Harlem

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é, est escorté par des policiers à sa sortie du commissariat de Harlem le 16 mai 2011 (Photo : Jewel Samad)

[16/05/2011 04:27:24] NEW YORK (AFP) Dominique Strauss-Kahn a quitté dimanche soir pour une destination inconnue le commissariat de New York où il était détenu et entend se “défendre vigoureusement” contre les accusations d’agression sexuelle portées contre lui, selon ses avocats.

Le patron du Fonds monétaire international, menotté dans le dos et l’air fatigué, est sorti du bâtiment situé dans le quartier de Harlem environ trente heures après son interpellation à bord d’un avion d’Air France.

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é, est escorté par des policiers à sa sortie du commissariat de Harleme le 16 mai 2011 (Photo : Jewel Samad)

Il est ensuite monté à l’arrière d’une voiture de police banalisée, assis entre deux policiers, a constaté un journaliste de l’AFP.

Il n’a pas dit un mot devant la foule des journalistes qui attendaient sa sortie depuis son inculpation dimanche pour tentative de viol à l’encontre d’une femme de chambre de son hôtel new-yorkais.

“Il a l’intention de se défendre vigoureusement contre les accusations et il dément toute mauvaise conduite”, a déclaré un de ses avocats, Benjamin Brafman, s’adressant aux journalistes devant le tribunal du sud de Manhattan, où M. Strauss-Kahn doit être présenté à un juge.

Cette comparution, prévue dimanche, a été reportée à lundi matin afin de permettre aux enquêteurs d’effectuer de nouveaux tests, a indiqué un autre avocat de DSK, William Taylor.

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ôtel Sofitel de New York, où séjournait Dominique Strauss-Kahn, le 15 mai 2011 (Photo : Jewel Samad)

L’avocat a précisé que “(son) client avait, de son plein gré, accepté de nouvelles analyses”.

M. Strauss-Kahn “est fatigué, mais il va bien”, a ajouté Me Taylor devant la presse.

La police de New York a obtenu un nouveau mandat pour examiner les vêtements du patron du FMI à la recherche de nouvelles traces d’ADN, a indiqué dimanche à l’AFP un porte-parole de la police, John Grimpel,

Un nouveau mandat “a été obtenu pour ses vêtements” afin de rechercher “de l’ADN”, a-t-il dit.

Les traces d’ADN recherchées pourraient être “des cheveux, du sperme”, ou autre, a-t-il précisé, ajoutant que la police souhaitait obtenir un autre mandat pour réaliser une fouille corporelle.

A la question de savoir si la police entend chercher des traces de griffures comme l’ont indiqué des médias américains, M. Grimpel a acquiescé: “oui, c’est ce qui se passe”.