Selon une étude élaborée récemment par l’intermédiaire en Bourse «AXIS Bourse»
sur le secteur pharmaceutique en Tunisie, il semble qu’il soit temps d’opérer
des fusions comme l’on observe à travers le monde permettant d’émerger des
laboratoires de plus grande taille.
Cette condition est, selon les analystes d’AXIS Bourse, irréfutable pour
augmenter la part de marché du médicament tunisien sur le marché local et pour
améliorer ses performances à l’export. Ce qui implique également des moyens
financiers et une structuration dont l’industrie pharmaceutique tunisienne n’en
dispose pas. Le secteur pharmaceutique compte, en effet, des unités de tailles
très disparates.
Pour rester dans la compétition, la Tunisie doit accroître encore sa production,
mais aussi la diversifier dans le domaine de la biotechnologie. Aujourd’hui, la
production locale des médicaments couvre près de la moitié de la consommation
nationale avec, en particulier, le développement et la fabrication en Tunisie de
médicaments génériques répondant aux normes internationales.
L’analyse de l’intermédiaire boursier indique que la production locale de
médicaments est assurée par une trentaine de laboratoires assurant notamment
entre 42 et 45% de l’approvisionnement du marché. Le reste est couvert par les
importations, dont la moitié en provenance de France.