 |
| érieux Jean-Luc Bélingard lors de la présentation des résultats du groupe, le 9 mars 2011 à Paris (Photo : Dylan Calves) |
[19/05/2011 21:44:05] PARIS (AFP) bioMérieux a annoncé jeudi le rachat pour 183 millions d’euros du français AES Laboratoire, une opération qui va permettre au groupe de diagnostic in vitro de se positionner comme le leader mondial de la microbiologie pour l’industrie agroalimentaire, selon un communiqué.
bioMérieux va racheter la totalité des titres de la société Skiva, holding du groupe AES Laboratoire, aux fonds gérés par Abénex Capital, l’actionnaire majoritaire depuis 2003, aux autres fonds présents au capital et gérés par EPF Partners, Fortis PE France et BNP Paribas, ainsi qu’au management.
La transaction, soumise au feu vert des autorités de la concurrence, devrait être conclue au cours du troisième trimestre, a précisé le groupe.
Fondé il y a 30 ans, AES Laboratoire est le numéro cinq mondial du contrôle microbiologique industriel avec un chiffre d’affaires annuel de 76 millions d’euros. Le groupe, basé près de Rennes, emploie près de 400 salariés et dispose de sites de recherche et de production en France et au Canada.
Cette acquisition, la neuvième en cinq ans et la troisième dans le domaine des applications industrielles, “s’inscrit parfaitement dans la stratégie de bioMérieux”, a déclaré son PDG Jean-Luc Bélingard, cité dans le communiqué qui fait valoir la complémentarité des gammes de produits des deux groupes.
“Afin de soutenir sa stratégie de croissance, bioMérieux s’appuiera sur l’expertise unique d’AES Laboratoire dans les domaines agroalimentaire et cosmétique”, souligne l’entreprise.
“Le choix d’une alliance avec bioMérieux constitue la meilleure perspective de croissance, particulièrement à l’international”, a défendu de son côté le PDG d’AES Laboratoire, Alain Le Roch.
bioMérieux avait affiché début mars, en présentant ses résultats 2010, sa volonté de continuer cette année sa politique d’acquisitions et de partenariats, notamment dans les grands pays émergents et aux Etats-Unis. L’an dernier, le groupe a réalisé deux acquisitions en Chine et conclu six partenariats stratégiques.
Le groupe a dégagé l’an passé un bénéfice net part du groupe en hausse de 7,4%, à 158,7 millions d’euros, et vise en 2011 un résultat opérationnel courant de 255 à 270 millions d’euros.
