Dans son deuxième discours adressé au monde arabe depuis son arrivée à la Maison Blanche, le président américain Barack Obama a annoncé, jeudi 19 mai 2011 à Washington, un plan économique axé sur la mobilisation des principaux bailleurs de fonds dans le monde, notamment le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd). Il a également plaidé la mise en place d’un partenariat commercial stratégique dans l’objectif de soutenir la transition démocratique en Tunisie et en Egypte. Dans cet ordre d’idées, M. Obama a annoncé l’annulation d’un milliard de dollars de dettes pour l’Egypte.
Dans un premier temps, M. Obama a indiqué qu’il de mobiliser environ 2 milliards de dollars destinés à favoriser la réussite de la transition démocratique aussi bien en Tunisie qu’en Egypte. Car, la Tunisie, qui est à l’avant-garde des révolutions arabes actuelles, et l’Egypte, le plus grand pays arabe, sont à même de servir de modèles pour l’édification de la démocratie dans la région.
C’est donc une nouvelle approche de la politique étrangère américaine dans la région que propose le locataire de la Maison Blanche, essentiellement axée sur la libéralisation économique, la promotion d’institutions fortes dans la région, la préservation des droits des minorités, mais aussi l’égalité hommes/femmes dans tous les domaines.
Ce plan vise également le développement du commerce inter-régional, la libéralisation des marchés, la lutte contre la corruption, le libre accès à l’Internet, la liberté d’expression et la promotion de la société civile.
L’autre point fort du discours du président américain, c’est la reconnaissance tacite d’un Etat palestinien fondé sur les frontières de 1967.