Une start-up française reçoit une deuxième accréditation Facebook

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un ordinateur portable, le 9 mai 2011 (Photo : Justin Sullivan)

[20/05/2011 15:17:00] PARIS (AFP) La régie publicitaire française MakeMeReach, déjà officiellement accréditée par le réseau social Facebook pour y faire de la publicité, a reçu jeudi soir l’autorisation de la société américaine pour faire du conseil et du développement d’application sur Facebook pour des marques.

“On est la seule entreprise au monde à disposer des deux labels et de toutes les compétences certifiées par Facebook”, a assuré à l’AFP le PDG de MakeMeReach, Pierre-François Chiron.

D’autres start-up françaises, Emakina, Tigerlily, Brainsonic et Opengraphy sont également entrées jeudi dans le club des “consultants développeurs préférés de Facebook”, rejoignant ainsi 909c, KRDS et Sociabliz, déjà accréditées par le réseau social.

MakeMeReach avait obtenu une première accréditation pour faire de la publicité sur le réseau social, “sous forme de bannières publicitaires à l’intérieur de grosses applications de jeux”, après s’être engagée à respecter une série de règles édictées par Facebook, explique le PDG.

A présent, “on est accrédité pour développer des applications pour les marques”, c’est-à-dire des encarts qui viennent se greffer à l’intérieur de l’univers Facebook sous forme de jeux par exemple.

Alors que certains marchés “nous passaient sous le nez” auparavant, explique-t-il, avec ce “label”, “Facebook redirige les clients vers les entreprises accréditées”.

Par ailleurs, M. Chiron explique que des contacts réguliers vont être mis en place avec la firme américaine pour que l’entreprise puisse “être précurseur sur toutes les nouveautés que Facebook peut apporter”, comme des mises à jour ou de nouveaux onglets.

La start-up fondée en octobre 2009 emploie vingt-cinq personnes et gère la publicité sur Facebook d’une soixantaine d’éditeurs. Elle ambitionne un chiffre d’affaires de 6 à 8 millions d’euros pour l’année 2010.

Elle a clôturé en avril une levée de fonds de trois millions d’euros auprès de sociétés de capital-risque.