Les voies de relance de l’économie tunisiennes sont au centre d’une rencontre
qui se déroule à Paris, le 23 mai 2011. Il s’agit d’un colloque organisé par la
Chambre de commerce franco-arabe et par l’Académie diplomatique internationale,
une ONG établie dans la capitale française, sur le thème: «face aux crises,
quelle coopération renforcée entre pays arabes et l’Union européenne».
Deux questions sont débattues dans ce colloque: «Les économies arabes
aujourd’hui» et «Quelles coopérations renforcées avec la rive nord?»
Pas moins de dix intervenants se succéderont pour parler de ces thématiques de
grande actualité. Dont deux Tunisiens, Elyès Jouini, ministre des gouvernements
Mohamed Ghanoouchi I et II et vice-président de l’Université de Dauphine-Paris,
et Chekib Nouira, président de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE).
Il en sera question de la Tunisie également dans l’intervention de Christian de
Boissieu, professeur d’économie à l’Université de Paris 1 et président délégué
du Conseil d’analyse économique, une instance de réflexion et de proposition
placée sous la tutelle du Premier ministre français. Un fin connaisseur de
l’économie tunisienne qu’il suit depuis de longues années. Il a, à ce titre,
souvent intervenu dans des colloques et séminaires tenus en Tunisie ces
dernières années.
De récents rapports établis par le
FMI (Fonds monétaire international)
soutiennent que la situation économique dans les pays arabes, secoués par un
vent de révolte contre les régimes en place, pourrait faire «dérailler» la
croissance mondiale. La croissance mondiale pourrait ralentir de 0,3 point de
pourcentage en 2011 et de 1,2 point de pourcentage en 2012.