Je ne fais pas partie de ceux et celles qui tirent sur les ambulances, mais
j’essaie d’imaginer le scénario du prochain DSKATE, où l’on voit dans une suite
royale une magnifique peulh de 1.80 m avec une poitrine siliconée et habillée en
soubrette penchée sur le lit en train de le faire ou le défaire, avec une vue
plongeante en 3D sur ce qu’il faut, et un cadre fatigué sortir d’une douche
froide en tenue d’ADAM. Il y a de quoi perdre la boule et bénéficier de
circonstances atténuantes… Les intégristes vous diront que si elle était
burkatisée de pied en cap, DSK serait encore au
FMI. Mais bon, le diable en a
voulu autrement!
Mais ce qui arrive en cette année 2011 aux dirigeants de la planète est
déroutant:
– le 14 janvier,
ZABA détalait sans crier gare
– 3 semaines plus tard, le Sphinx jetait l’éponge
– Ces temps-ci, le patron du FMI saute sur une peulh guinéenne
– notre voisin est en train de massacrer son pays d’une manière ostentatoire et
en toute inconscience
– La semaine prochaine, Abdallah Salah va finir par comprendre sauf s’il change
encore d’avis
– et tutti quanti.
Alors, nous autres pauvres hères qui attendons chaque fin de mois avec
impatience, où aller chercher nos repères? Puisque les grands de ce monde ne
semblent plus représenter quelque chose… Or, sans repères on devient comme un
bateau ivre sans port, ou comme un des pauvres bougres du radeau de la Méduse
dont l’histoire rappelle étrangement ceux de Lampedusa: «149 marins et soldats
doivent s’entasser sur le radeau long de vingt mètres et large de sept avec peu
de vivres. A bord, la situation se dégrade rapidement, dès la première nuit, des
femmes sont jetées à l’eau».
En fin de compte, nous ne sommes pas tous sur un grand radeau qui erre sur
l’océan de l’imbécillité de nos dirigeants? Et ne me dites pas que je suis de
mauvaise langue!