Une antenne relais (Photo : Fred Tanneau) |
[24/05/2011 12:44:15] PARIS (AFP) Une trentaine d’experts internationaux sont réunis depuis ce mardi à Lyon pour analyser pendant une semaine l’ensemble des études concernant les risques de carcinogénicité pour l’homme des radiofréquences, notamment celles de la téléphonie mobile.
Cette réunion, organisée par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), une agence spécialisée de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dont le siège est à Lyon, doit tirer les conclusions de toutes les monographies publiées à ce jour sur le sujet.
Les conclusions de la réunion sur les évaluations des risques seront rendues publiques le 31 mai.
La trentaine d’experts, représentant 14 pays, donneront alors un avis sur l’impact des expositions aux radiations par des systèmes allant des radars aux micro-ondes, à celles associées aux transmissions de signaux (radio, télévision, télécommunications sans fil), ainsi que les expositions personnelles par le biais des téléphones portables.
Parmi les études soumises à leur avis, figure la grande étude Interphone sur les téléphones portables, entamée en 2000 dans 13 pays, et dont seulement une partie des résultats ont été publiés. Les experts, selon le Circ, ont cependant à leur disposition, depuis vendredi, tous les résultats de cette étude, jugée au demeurant un peu dépassée par l’explosion de l’utilisation des portables.
Les experts ont déposé des déclarations d’intérêt. Plusieurs associations ont regretté qu’elles n’aient pas été rendues publiques.