à Paris (Photo : Eric Piermont) |
[26/05/2011 11:35:59] PARIS (AFP) La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a déclaré jeudi à Paris qu'”officiellement” les Etats-Unis n’avaient pas encore pris position en faveur d’une candidature à la direction du FMI même s’ils apprécient “officieusement” que des femmes occupent des fonctions importantes.
“Jusqu’à présent, les Etats-Unis n’ont pas pris de position en faveur d’une candidature”, a répondu la chef de la diplomatie américaine, interrogée sur le soutien que son pays pourrait apporter à la candidature de la ministre française des Finances Christine Lagarde.
“Officiellement, les Etats-Unis évalueront (les différentes candidatures) avant d’annoncer quel candidat a leur préférence”, a-t-elle déclaré lors de la conférence de presse de clôture du forum marquant le 50ème anniversaire de l’OCDE.
“Officieusement, nous sommes favorables à ce que des femmes très qualifiées et expérimentées puissent diriger des institutions majeures comme le Fonds monétaire international”, a toutefois affirmé Mme Clinton.
Le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, avait déclaré mercredi à Washington que parmi les candidats déclarés à la tête du Fonds monétaire international, le Mexicain Agustin Carstens et la Française Christine Lagarde étaient tous deux “très fiables”.
Depuis sa création au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le FMI a toujours été dirigé par un Européen, selon une règle tacite qui voit parallèlement les Etats-Unis présider la Banque mondiale.
Mais cette fois, les pays émergents revendiquent également le poste, arguant de leur poids dans l’économie mondiale.
Le ministre indien des Finances a déclaré jeudi qu’il était en contact avec ses pairs de plusieurs pays émergents pour soutenir un candidat commun au poste de directeur général du Fonds.