ésident, à Athènes, le 27 mai 2011 (Photo : Aris Messinis) |
[27/05/2011 14:57:23] ATHENES (AFP) Les dirigeants des partis politiques grecs ont échoué à trouver un consensus d’ensemble sur la cure d’austérité, pourtant réclamée par l’UE et le FMI, ont indiqué deux d’entre eux après une réunion d’urgence convoquée chez le chef de l’Etat.
Le parti communiste, farouchement opposé au plan de redressement de l’économie grecque dicté au pays par l’Union européenne et le Fonds monétaire international “n’est tombé d’accord sur aucun des points” avancés par le Premier ministre socialiste, Georges Papandréou, a déclaré Alekas Papariga, une responsable de ce parti.
Elle a dénoncé le “chantage” exercé selon elle par le gouvernement et les bailleurs de fonds du pays pour arracher le soutien des Grecs à la rigueur.
“Ils n’ont pas compris” que sans entente nationale, le pays n’avance pas, a de son côté regretté le populiste Georges Karatzaféris. “Certains mettent leur fauteuil au-dessus de la Grèce”, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre Georges Papandreou se préparait à s’adresser au pays une fois connue la réaction des autres partis, dont la plus attendue est celle du chef de l’opposition de droite, Antonis Samaras.
La réunion de crise, qui a duré trois heures et demi, avait été convoquée par le chef de l’Etat, Carolos Papoulias, dans une ultime tentative pour parvenir à un consensus politique à minima sur les nouvelles mesures d’austérité jugées nécessaires par le gouvernement pour garantir le maintien du soutien financier de l’UE et du FMI au pays.
Ce plan, établi à la demande des créanciers du pays surendetté, zone euro et Fonds Monétaire International et dévoilé lundi, combine accélération des privatisations et durcissement des mesures de rigueur, notamment fiscales, prises depuis un an en Grèce.