Dans un communiqué rendu public, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) dénonce la dépénalisation des chèques sans provisions et considère que cela fait perdre au chèque sa valeur et son importance en tant que moyen de paiement.
Certes cette décision se justifie parce qu’elle est censée impulser l’activité économique et offrir l’opportunité de régulariser certaines situations économiques et sociales dans le pays, dans ces conditions l’Etat peut se permettre d’amnistier ses propres créances, mais pas celles d’autrui. Et demande par conséquent «la révision de ce texte».
Ainsi, l’UTICA propose de donner un sursis de 3 à 6 mois aux émetteurs des chèques sans provisions pour régulariser leur situation envers les bénéficiaires.