Les cadres dits “contractuels de Tunisie Télécom“, après avoir observé pendant
des semaines voire des mois le silence, semblent désormais décidés à parler…
pour dénoncer “les propos diffamatoires proférés à leur égard“, nous ont-ils
déclaré.
Pour ce faire, ils tiennent à apporter quelques précisions. Tout d’abord, ils
affirment ne pas se connaître –en tout cas plusieurs d’entre eux- avant d’être
recrutés au sein du Groupe Tunisie Télécom. Et de ce fait, “nous ne constituons
pas un groupe encore moins un clan venu orienter –ou désorienter- les intérêts
de Tunisie Télécom… Nous avons été recrutés chacun dans des postes et selon les
besoins de l’entreprise…“. A rappeler que certains d’entre eux viennent de
groupes internationaux.
Ensuite, et concernant les affirmations qu’ils pourraient être impliqués dans
des dossiers de corruption ou douteux, “nous défions quiconque d’apporter des
preuves susceptibles de nous incriminer“, assurent des sources que nous avons
rencontrées. Et pour étayer leurs dires, ils soulignent que la plupart des
contractuels n’ont aucun pouvoir de décision, et donc de signature.
Ils vont plus loin en soulignant qu’ils ont déjà porté plainte en justice contre
X pour ces propos qu’ils “jugent non fondés et dénués de tout sens”.
Enfin, concernant la mise en doute de leurs compétences, ils répondent en
précisant qu’ils seraient prêts –certains d’entre eux du moins– à ce qu’on
réexamine leurs dossiers au cas par cas.
Dans le même ordre d’idées, les contractuels se demandent sur quels critères le
syndicat et la direction générale de Tunisie Télécom se sont basés,
dernièrement, pour retenir 15 personnes uniquement parmi les 63 contractuels, et
qui se trouvent être les mieux payés, nous a-t-on indiqué.
Par ailleurs, toujours selon nos sources, le président de l’UGTT, Abdessalem
Jrad, devrait être reçu mardi 31 mai 2011 par le ministre des Finances, Jalloul
Ayed. Le dossier des contractuels de Tunisie Télécom devrait au centre de leurs
entretiens, nous affirme notre source.
