Lors d’une conférence internationale organisée à Paris par France Télévisions, l’Unesco et l’UER (Union européenne de radiodiffusion) au siège de l’Unesco, ce mardi 31 mai 2011, en faveur de l’audiovisuel tunisien et égyptien, Rémy Pflimlin, président du Groupe France Télévisions, a fait comme s’il avait écouté les Tunisiens. Devant les participants, il a souhaité que la Tunisie se dote «d’une télévision et d’une radio de Service public et non pas d’une télévision et d’une radio d’Etat». La différence est énorme.
Pour y parvenir, M. Pflimlin, cité par nos confrères d’AFP, dira que: “Nous avons le devoir de soutenir l’épanouissement de cette démocratie audiovisuelle”. C’est ainsi que des actions de formation ont été engagées par Canal France International, filiale de France Télévisions, ainsi que par France 24, RFI, TV5 Monde.
Concernant l’élection de l’Assemblée Constituante, le patron de France Télévisions souligne que «… la télévision tunisienne a besoin de matériels, notamment de reportage et aussi de formations pour ses journalistes en matière de pluralisme et de répartition du temps de parole entre candidats… A France Télévisions, nous avons dressé une liste de matériels répondant à des besoins urgents de la télévision tunisienne. Ces matériels sont en cours de livraison».
Mais le groupe français veut aller plus loin, car il compte faire profiter la télévision tunisienne de l’expérience de France 3, pour développer en Tunisie «… une télévision régionale capable non seulement de répondre aux besoins de proximité de son public mais aussi de fournir à ses journaux et ses magazines nationaux une information la plus riche possible sur la vie et l’actualité de toutes ses régions».