L’heure est grave. Toutes les parties doivent redoubler d’effort pour dépasser les circonstances difficiles par lesquelles passe notre pays. Une économie fragile, une instabilité politique, une insécurité qui sape le moral des troupes…
Pourtant, dans nombre de nos administrations, rien ne semble changer. En contactant une administration centrale, on s’est rendu compte qu’on y travaille seulement quatre jours et demi par semaine, vendredi après-midi et samedi matin ne sont pas comptés comme des jours de travail!
Déjà avec le vendredi après-midi seulement pour d’autres administrations, citoyens ordinaires et professionnels ont du mal à accomplir leurs affaires à temps. Ce qui est dû, également, à la lourdeur administrative et la bureaucratie qui semblent encore, malheureusement, résister.
Sans doute, ces remarques seront vues par certains comme déplaisantes. Mais ce n’est pas pour rien que l’emploi dans la fonction publique a toujours été considéré comme très sûr. Ce qui, du reste, a favorisé les pratiques d’interventionnisme et de pots de vin, qui persistent jusqu’à aujourd’hui.
C’est dire qu’on est encore loin de la révolution des mentalités et des esprits! Il est temps que notre administration prenne le relais et consacre réellement son rôle, crucial dans ce contexte, pour soutenir l’économie nationale et favoriser les jeunes compétences.
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