Face au retard de la publication des textes d’application relatifs à l’indemnisation, en dépit de la publication du décret présidentiel portant sur cette question depuis le 20 mai dernier, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) ne peut que s’indigner. Et il y a de quoi, car plusieurs entreprises ont subi d’importants dégâts suite aux événements survenus lors de la révolution du 14 janvier 2011.
La direction de l’UTICA dénonce du reste “le refus des institutions financières et entreprises de leasing d’être plus flexibles dans le traitement des dossiers des chefs d’entreprise qui ont subi des dégâts et leur manque de soutien pour les aider à relever les difficultés financières, conformément aux recommandations de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à propos de cette question“.
C’est dans ce cadre que la Centrale patronale, dans un communiqué rendu public mercredi 15 juin 2011, appelle au décaissement des indemnisations dans les plus brefs délais. D’autant plus que certains chefs d’entreprise feraient face, actuellement, à d’énormes difficultés de trésorerie.
Enfin, le patronat estime dans son communiqué que “tout autre retard dans le décaissement de ces indemnisations aura de nouveaux impacts sur l’emploi et amplifiera les difficultés de reprise d’activité de ces entreprises et par conséquent la préservation des emplois qu’elles offrent“.