Hamdoullah, le président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie “FTH“ et son homologue des agences de voyage “FTAV“ viennent de proposer des recettes au gouvernement provisoire afin de sortir le tourisme tunisien de sa morosité. Certains diront tout simplement “mieux vaut tard que jamais“.
En effet, reçus jeudi 16 juin 2011 au Palais du gouvernement à la Kasbah, les présidents de la FTH et de la FTAV, Mohamed Belajouza et Mohamed Tahar Saihi, ont soumis au Premier ministre des propositions à même de permettre de “faire sortir le secteur touristique de sa crise”. Concrètement et selon la TAP, M. Belajouza a recommandé au gouvernement d’intervenir auprès des banques et de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) “pour l’octroi aux entreprises hôtelières de crédits saisonniers et pour reporter, de quelques mois, le paiement des dus de la CNSS”.
Idem pour M. Tahar Saihi a affirmé avoir sollicité auprès du Premier ministre “le rééchelonnement des crédits bancaires et des crédits de leasing“.
Mais fait nouveau dans cette rencontre, c’est l’évocation au cours de cet entretien de la possibilité de libéralisation de l’organisation de la Omra et du Pèlerinage, mais aussi de l’Open Sky. Une question qui hante l’esprit des professionnels des agences de voyages lesquels réclament, depuis la fin du régime Ben Ali, la libéralisation de la Omra et du pèlerinage.
L’annonce faite par le M. Caïd Essebsi concernant l’organisation de la Omra et du pèlerinage, qui sera régie par un cahier des charges à partir du début de 2012, semble avoir bien accueillie par les professionnels du secteur que nous contactés. Ils estiment, globalement, que c’est une bonne chose, surtout avec la démission du PDG de la SNR qui avait été nommé le 9 décembre 2010, lequel n’était pas apprécié par un bon nombre de professionnels.
A rappeler sur ce point que cette activité est du ressort presque exclusif de la Société des Services Nationaux et des Résidences (SNR).
En attendant, le président de la FTAV a fait remarquer que la libéralisation des activités d’organisation de la Omra et du pèlerinage peuvent rendre plus flexible la durée de résidence sur les lieux saints et créer une émulation au niveau des prix et de la qualité.
Autant dire que pour cette année, les agences de voyage ne peuvent plus espérer sur une libéralisation du secteur. Il ne leur reste plus qu’à se préparer pour 2012. Encore quelques mois donc.
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