Bien que Poulina Group Holding (PGH) ait enregistré au terme de l’exercice 2010 une augmentation de 20% de ses revenus pour atteindre 1.133 millions de dinars, Abdelwahab Ben Ayed, président-directeur général du groupe, a affirmé lors de l’assemblée générale ordinaire de PGH que ces performances ne traduisent pas les difficultés rencontrées pendant l’exercice 2010 «qui a été encore une fois plus difficile que 2009, du fait de l’augmentation des cours des principales matières premières».
Le résultat net a progressé de 3% passant de 76,331 millions de dinars en 2009 à 78,830 millions de dinars en 2010. «Si nous ne tenons pas compte des opérations non récurrentes, le résultat aurait progressé de 8%», estime M. Ben Ayed.
Le périmètre de PGH
Au terme de l’année écoulée, le périmètre du groupe Poulina se compose de 98 sociétés contre 93 sociétés une année auparavant. Les filiales sont réparties comme suit :
L’impact de la révolution sur le groupe au premier trimestre 2011
Les principales perturbations qu’a connues PGH ont engendré, selon M. Ben Ayed, au total 34.024 jours non travaillés toutes filiales confondues. Toutefois, le management a veillé à minimiser au mieux les effets de ces perturbations et à répondre à certaines revendications «dans la mesure du possible et raisonnable», a précisé le PDG.
Par ailleurs, le groupe a enregistré après les évènements récents une baisse de 6% des revenus tous secteurs confondus.
Augmentation du capital
L’AGE a décidé d’augmenter le capital social de 166.670.000 dinars à 180.003.600 dinars par voie d’incorporation d’une partie de la prime d’émission d’un montant de 13.333.600 dinars. Il sera ainsi créé 13.333.600 actions nouvelles gratuites d’une valeur nominale d’un dinar chacune avec un droit de jouissance à compter du 01/01/2011.
Les actions seront attribuées aux actionnaires à raison de deux actions nouvelles gratuites pour 25 actions anciennes.
Les perspectives pour l’année 2011
Interrogé par les actionnaires sur le business plan et les perspectives de l’année en cours, M. Ben Ayed a répondu que «actuellement il est difficile voire impossible de préparer un business plan à long ou même à court terme dans cette conjoncture compliquée». Mais il ajoutera: «d’ici la date des élections, nous pouvons relativement voir plus clairement l’avenir de l’économie tunisienne, et à la lumière des résultats, on pourrait prévoir l’avenir».
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