Il est né. “Il“, c’est le “réseau national tunisien des énergies renouvelables“, créé par un groupe d’entreprises et d’établissements de recherche, de consultation et d’appui, dans l’optique de coordonner les efforts entre les différentes parties afin de promouvoir les énergies renouvelables.
C’est lors d’une rencontre, mardi 21 juin 2011 à Tunis, que le lancement du réseau a été annoncé, rencontre à laquelle ont pris part des représentants des différentes structures adhérentes à ce réseau, à savoir l’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique, le Centre des recherches et des technologies de l’énergie au technopôle de Borj Cédria, la Société tunisienne de l’électricité et du Gaz (STEG), l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) et la Chambre syndicale nationale des énergies renouvelables, rapporte la TAP.
Mission: mobiliser les compétences scientifiques, techniques et professionnelles afin de créer une valeur ajoutée basée sur l’économie verte, favorisant une mutation qualitative dans la vie socioéconomique du citoyen. Mais aussi d’entrer en coordination avec d’autres réseaux tunisiens et étrangers.
Dans l’agenda du Réseau, l’organisation des sessions de formation dans le cadre de la coopération internationale, ainsi que l’appui à la création d’entreprises innovantes.
A l’occasion de cette rencontre, certains intervenants ont soulevé les problèmes qui empêchent le développement du secteur des énergies renouvelables en Tunisie, entre autres l’absence de coordination entre les secteurs de la recherche scientifique et de l’industrie, le manque de financement des projets…
Intervenant dans le cadre de cette manifestation, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Refaat Chaabouni, soulignera que “la hausse de la consommation des énergies fossiles et son impact sur l’environnement, outre l’augmentation du prix des carburants et le développement des technologies relatives à l’utilisation des énergies alternatives ont métamorphosé le paysage économique international dans le domaine des énergies renouvelables“.
Son homologue de l’Industrie et de la Technologie, Abdelaziz Rassaâ, a rappelé le programme du gouvernement de transition dans le secteur des énergies renouvelables consistant en la création de réseaux complémentaires en vue d’installer, notamment dans les zones intérieures, une infrastructure industrielle et technologique conforme aux normes internationales, indique la TAP.
M. Rassaa estime que la réalisation de grands projets dans le domaine des énergies renouvelables requiert le développement des activités de la recherche scientifique et de l’innovation technologique dans les établissements de recherche et les entreprises, et que ces projets nécessitent d’importants investissements et une infrastructure solide.