La Tunisie était au menu des discussions de l’assemblée parlementaire du Conseil
de l’Europe (ACPE), réunie mardi 21 juin 2011 Réunie à Strasbourg. Selon le site
econostrum.info, les membres de l’ACPE ont “exprimé leur vive préoccupation
quant à la situation économique, politique et sociale de la Tunisie et invité
les forces politiques et civiles du pays à faire preuve de responsabilité”.
En clair, l’ACPE estime dans une résolution adoptée le même jour que “le sursaut
de la tension politique début mai 2011 a montré que la stabilité apparente de la
situation politique en Tunisie reste très fragile, et que le mécontentement
d’une partie considérable de la population peut facilement être instrumentalisé
pour déstabiliser le pays à la veille des élections”.
Mais les parlementaires ne s’arrêtent au stade du constat mais appellent les
forces politiques et civiles tunisiennes «à faire preuve de responsabilité et à
ne pas mettre en péril le processus de transformations en cours».
Et contrairement à la Tunisie, le Maroc se voit accorder un bonus en obtenant le
statut de “partenaire pour la démocratie” au parlement marocain. Ce qui permet
au Maroc de devenir le premier pays non européen à pouvoir siéger au sein de
l’assemblée, qui compte quarante-sept pays membres.
A signaler que l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, qui se réunit
quatre fois par an à Strasbourg et au Palais de l’Europe, est un organe de
discussion composé des représentants de chaque Etat membre issus des Parlements
nationaux.