Jeux vidéo : voyage psychédélique cet été avec “Child of Eden”

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à Los Angeles, le 14 juin 2011 (Photo : Valerie Macon)

[24/06/2011 10:48:28] PARIS (AFP) L’éditeur français de jeu vidéo Ubisoft propose un voyage psychédélique pour le début de l’été avec “Child of Eden”, OVNI mêlant musique électronique et jeu de tir, tandis que le japonais Nintendo joue la carte de la sécurité avec le retour d’une de ses sagas phare, “Zelda”.

Toutes ces productions sont disponibles en Europe et en Amérique du Nord.

– Child of Eden – Difficilement qualifiable, “Child of Eden” est à ranger dans la catégorie des jeux de tir psychédéliques où la musique tient une place importante. Le développeur japonais Tetsuya Mizuguchi est un spécialiste des productions hors normes, avec “Rez” notamment en 2001, et il propose donc sa suite spirituelle dix ans plus tard.

Dans ce nouveau projet, le joueur doit sauver Eden, un réseau informatique contenant les connaissances de l’humanité ravagé par un virus au XXIIIe siècle.

Compatible avec Kinect, la caméra de Microsoft permettant de se passer de manette, “Child of Eden” est donc jouable avec le corps: avec la main, il faut viser les ennemis à l’écran avant de faire un mouvement vers l’avant pour tirer. Ce procédé est très simple à réaliser et maîtriser les commandes ne demande que quelques minutes. Pour les joueurs qui ne possèdent pas Kinect, il reste possible de jouer avec une manette. Le tout sur fond de musique électronique dont les sonorités peuvent aider à avancer plus facilement.

“Chaque son a une raison d’être et il s’intègre avec le mécanisme du jeu pour former une alchimie”, souligne dans un entretien à l’AFP Tetsuya Mizuguchi, ajoutant que “grâce à Kinect, on peut développer une sorte de symbiose entre le jeu et le joueur”.

Dotée d’une esthétique rare, cette production qui ose jouer la carte de la différence se révèle très belle, avec des couleurs qui explosent à l’écran et une bande-son qui colle parfaitement à l’écran.

(“Child of Eden” – Développeur: Q Entertainment – Editeur: Ubisoft – A partir de 7 ans – Testé sur Xbox 360)

– The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D – Titre emblématique de la console Nintendo 64, à la fin des années 1990, “The Legend of Zelda : Ocarina of Time” a depuis eu droit à plusieurs rééditions. La plus récente est dédiée à la 3DS, la dernière machine nomade de Nintendo.

Cette mouture reprend l’histoire du titre d’origine: le jeune Link doit endosser le costume du sauveur du royaume de Hyrule, menacé par l’infâme Ganondorf. Pour parvenir à ses fins, il va rencontrer différents peuples et traverser plusieurs donjons où il devra se frayer un chemin en tuant des monstres et en résolvant des énigmes.

Visuellement amélioré par le studio Grezzo, ce jeu propose notamment un effet 3D relief donnant de la profondeur aux décors. Sa prise en main se révèle, par ailleurs, aisée, le double écran de la console permettant de changer rapidement d’armes par exemple.

(“The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D” – Développeur: Grezzo – Editeur: Nintendo – A partir de 12 ans – Testé sur Nintendo 3DS)

– InFamous 2 – Suite directe du premier épisode, “InFamous 2” démarre avec la destruction d’Empire City, que le héros aux pouvoirs électriques, Cole MacGrath, se révèle incapable de sauver. Afin de se renforcer, il se rend dans le sud du pays, dans la ville de New Marais qui constitue son nouveau terrain de jeu largement inspiré de la Nouvelle-Orléans avec ses couleurs chaudes, ses boutiques au nom français, mais aussi sa zone ravagée par un ouragan.

Sur place, il doit notamment faire face à une milice chassant les personnes dotées de pouvoirs extraordinaires, mais il peut compter sur ses alliés Kuo et Zeke et sur des nouvelles capacités.

Offrant une grande liberté d’action dans un monde totalement ouvert, ce titre se révèlent très plaisant à jouer, avec sans cesse de nouveaux éléments à découvrir. Pour rallonger sa durée de vie, il propose également un éditeur de niveaux qui permet de créer des missions inédites.

(“InFamous 2 – Développeur: Sucker Punch – Editeur: Sony – Déconseillé aux moins de 16 ans – Testé sur Playstation 3)

– LEGO Pirates des Caraïbes – La licence LEGO s’est imposée depuis plusieurs années dans le monde du jeu vidéo, en étant notamment déclinée pour Batman, Indiana Jones ou Star Wars. Profitant du lancement du quatrième long métrage de “Pirates des Caraïbes”, c’est à cette franchise qu’elle s’attaque désormais.

Fidèle à l’univers de Jack Sparrow, ce volet alterne les séquences d’action et de réflexion et oblige le joueur à jongler entre les différents personnages pour avancer. Par rapport aux versions Playstation 3 et Xbox 360, la mouture 3DS se révèle plus simple avec des niveaux plus courts.

L’apport de la 3D relief se fait discret au niveau des graphismes de ce titre, qui s’adresse avant tout aux fans des films.

(“LEGO Pirates des Caraïbes” – Développeur: Traveller’s Tales – Editeur: Disney – A partir de 7 ans – Testé sur Nintendo 3DS)

– Allods Online – A côté du mastodonte “World of Warcraft”, d’autres jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs (MMORPG) tentent de se faire une place, en pariant notamment sur un modèle économique différent. “Allods Online” est de ceux-là, puisqu’il est possible d’y jouer gratuitement et de ne payer que des objets facultatifs pour progresser plus rapidement.

Dans un univers imaginaire baptisé Sarnaut, deux factions, l’Empire et la Ligue, se livrent une guerre depuis des siècles. En s’engageant dans l’une d’entre elles, le joueur doit mener son camp à la victoire après avoir créé son personnage et l’avoir rendu plus fort au fil des combats et des quêtes.

(“Allods Online” – Développeur: Nival – Editeur: Gala Networks – Pas de recommandation PEGI – Testé sur PC)