à Séoul le 21 juin 2011 (Photo : Jung Yeon-Je) |
[24/06/2011 10:50:14] PARIS (AFP) Pour réduire ou stabiliser leur dette, plusieurs pays de l’OCDE vont devoir “assainir de manière drastique leurs finances publiques et dans certains cas, les programmes en cours ne seront pas suffisants”, a estimé l’organisation dans un rapport publié vendredi.
En comparant les dépenses publiques en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) avant et après la crise, ce “panorama des administrations publiques” montre que la proportion des dépenses a diminué de 0,6 point en moyenne dans les pays membres de l?OCDE entre 2000 et 2007.
Mais cette même proportion a en revanche progressé de 4,9 points de pourcentage entre 2007 et 2009, souligne le rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques.
Cette hausse “reflète surtout le surcroît de dépenses résultant des mesures de soutien qui ont dû être prises pour assurer la stabilité du système financier et stimuler l?économie en réponse à la crise”, écrit-elle.
Dans le détail, entre 2007 et 2009, ce sont les dépenses publiques de l?Irlande (+12,1 points) et de l?Estonie (+10,8 points) qui ont augmenté le plus, selon l’OCDE.
Or pour l’organisation, “les finances publiques de nombreux États membres sont sur une trajectoire insoutenable”.
Selon elle, “par rapport à 2010, une amélioration d?environ 4% du PIB en moyenne sera nécessaire pour permettre une simple stabilisation des ratios de dette/PIB en 2026”.
“En outre, des compensations de l?ordre de 3% du PIB en moyenne devront être trouvées au cours des 15 prochaines années pour faire face aux pressions des dépenses de santé et de retraite liées notamment au vieillissement de la population”, estime l’OCDE.