La Chambre tuniso-allemande de commerce tient sa 2ème New Happy Hour à Bizerte

Par : Tallel

Pour sa 2ème New Happy Hour, organisée le 23 juin 2011, la direction de la Chambre tuniso-allemande d’industrie et du commerce (AHK) a décidé de se localiser à Bizerte. Histoire sans doute d’accompagner le mouvement en cours en Tunisie, où le concept “développement régional“ est en vogue au sens économique du terme.

Certes à Bizerte, mais pas n’importe où, c’est à “Marina Bizerte“, tout un symbole, car pour l’instant, sur cette place, il n’y a que grues, gravats et autres machines, à l’exception du restaurant Sport Nautique qui a accueilli la réception de la Chambre, mais qui n’a pas empêché une ambiance bon enfant.

En effet, 110 personnes, représentant d’entreprises allemandes ou tuniso-allemandes, ont répondu à l’invitation de la Chambre.

Quant à la direction de la future Marina Bizerte, partenaire de l’AHK pour cette opération, elle a justement saisi cette occasion pour “vendre“ son projet. Une véritable opération marketing comme si on était à Paris ou Dubaï.

Par ailleurs, nous avons contacté Ferdinand Terburg, DG du Groupe Van Laack, spécialisé dans tout ce qui textile, ayant commencé en 1974 avec une seule unité de production, mais  qui en compte aujourd’hui quatre, dans la région de Bizerte, à savoir Bizertex I, II, III et IV, respectivement à Sidi Salem pour les trois premières et à Aïn Meriem pour la 4ème usine.

Employant dans la région quelque 700 personnes, Van Laack possède aujourd’hui son propre centre de formation homologué et s’approvisionne en matières premières en Tunisie (fils, emballages…).

Et lorsqu’on demandé à M. Turburg si ses unités de production ont été touchées par les événements qui ont suivi le 14 janvier, sa réponse est tout simplement non. “A part, une fermeture de deux jours, nos usines ont normalement fonctionné. En plus, pendant les deux jours de fermeture pour la sécurité de nos employés, ce sont les gens du voisinage qui ont veillé sur nos installations“. Avant d’ajouter : “Ici, les gens sont très attachés à leur travail; ils sont très conscients…“, conclut-il.

A noter pour finir que M. Turburg a assuré deux mandats à la tête de la Chambre tuniso-allemande avant de céder sa place. Ce qui fait de lui un grand connaisseur de la vie économique en Tunisie, en général, et des entreprises allemandes et tuniso-allemandes, en particulier.  

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