Les pirates internet de LulzSec attaquent un site de la police de l’Arizona

photo_1308933958235-1-1.jpg
égaux à Florence, en Arizona, en juillet 2010 (Photo : John Moore)

[24/06/2011 16:49:04] WASHINGTON (AFP) Le groupe de pirates informatiques Lulz Security a publié des centaines de documents dérobés semble-t-il sur un site internet de la police de l’Arizona, une attaque destinée à protester contre les lois migratoires contestées de cet Etat du sud-ouest des Etats-Unis.

L’attaque a visé le site de l’administration de la sécurité publique de l’Arizona (AZDPS), inaccessible vendredi matin.

Lulz Security (dit aussi “LulzSec”), qui s’est rendu célèbre en attaquant des sites de la CIA, de Sony ou encore du Sénat américain, publie depuis jeudi sur sa propre page internet des liens vers plus de 700 documents qui auraient été volés sur le site de la police de l’Arizona.

“Nous publions des centaines de notes confidentielles, (…) des courriers électroniques, des noms, des numéros de téléphone, des adresses et des mots de passe appartenant à la police de l’Arizona”, affirment les pirates dans un communiqué.

“Nous attaquons l’AZDPS parce que nous sommes contre la (loi migratoire) et les contrôles de police au faciès”, ajoutent-ils.

Parmi les documents rendus publics figurent les coordonnées complètes de policiers de l’Arizona, des informations sur des trafiquants de drogue, sur des “indics” de la police et des compte-rendu d’intervention, a constaté l’AFP.

“Nous prévoyons de publier chaque semaine plus de documents confidentiels et d’informations personnelles embarrassantes de personnels militaires et policiers, pas seulement pour révéler leur nature raciste et corrompue, mais pour saboter leurs efforts pour terroriser la population dans une guerre injuste contre la drogue”, explique le groupe de pirates.

Un jeune Britannique de 19 ans, interpellé lundi et soupçonné d’appartenir au groupe Lulz Security a été placé en détention provisoire jeudi, à l’issue d’une première audition devant un juge londonien.

Lulz Security, qui nie que le jeune homme soit l’un de ses membres, affirme agir pour se “divertir” et se défend de poursuivre tout but crapuleux.