à Bruxelles (Photo : Eric Feferberg) |
[27/06/2011 10:27:24] PARIS (AFP) Le président Nicolas Sarkozy a confirmé lundi que le gouvernement et les banques françaises allaient proposer un nouveau plan pour la participation des créanciers privés de la Grèce au sauvetage du pays, et qu’il “espérait” qu’il serait adopté par l’Union européenne.
Prié de dire si les informations de presse sur ce plan, mis au point par le Trésor public et les banques et assurances françaises, étaient exactes, le chef de l’Etat a répondu: “oui”.
Il a ajouté “espérer” qu’il soit adopté par les partenaires européens de la France.
Le plan mis au point ce week-end prévoit que les banques et assurances françaises créancières de la Grèce réinvestissent, sur la base du volontariat, 70% des sommes qu’elles perçoivent lorsque Athènes leur rembourse des obligations arrivées à échéance. Sur ces 70%, 50% doivent être allouées à des nouveaux emprunts publics grecs à 30 ans, et 20% doivent être placées sur une sorte de garantie qui sécurise cette nouvelle dette grecque.
“Nous avons beaucoup travaillé, le ministre des Finances a beaucoup travaillé avec les banques et les compagnies d’assurance (…) sur ce que pourrait être une participation volontaire du privé et nous en avons conclu qu’en étalant les prêts sur une durée de 30 ans, en les mettant au niveau des prêts européens, plus une prime d’indexation sur ce que sera la croissance grecque, il y avait là un système que chaque pays pourrait sans doute trouver intéressant”, a affirmé le président Sarkozy.
“Nous ne laissons pas tomber la Grèce, nous défendons l’euro, c’est notre intérêt à tous”, a-t-il une nouvelle fois insisté.