GB : le pirate informatique présumé de “LulzSec” en liberté conditionnelle

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à son arrivée au tribunal le 25 juin 2011 (Photo : Warren Allott)

[27/06/2011 16:27:18] LONDRES (AFP) Le jeune Britannique interpellé il y a une semaine et soupçonné d’appartenir au groupe de pirates informatiques “Lulz Security” (LulzSec), a été libéré lundi sous conditions, a annoncé un tribunal londonien.

Ryan Cleary, 19 ans s’est vu accorder la liberté conditionnelle, assortie d’un couvre-feu la nuit, de l’interdiction de sortir non accompagné d’un parent, et de l’obligation de porter un bracelet électronique.

Il n’est pas autorisé à accéder à internet.

Sa mère Rita a assuré au tribunal qu’elle acceptait toutes les conditions posées pour obtenir le retour de son fils à son domicile. Il est “ma vie”, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’elle était “à la fois son meilleur ami et sa mère”, du fait de son caractère renfermé.

Samedi, le jeune homme s’était déjà vu accorder la liberté conditionnelle mais le parquet avait fait appel.

La défense du jeune homme a fait état d’un diagnostic de syndrome d’Asperger, une forme d’autisme et Cleary avait été décrit comme un garçon très intelligent, mais agoraphobe et ayant des difficultés à aller à la rencontre des autres.

La police l’avait arrêté à son domicile dans le sud-est de l’Angleterre dans la nuit de lundi à mardi, dans le cadre d’une enquête menée avec les services de renseignements et en coopération avec le FBI américain.

Ryan Cleary n’a contesté aucun des cinq chefs d’accusation retenus contre lui, dans le cadre de la législation sur le piratage informatique.

Il lui est reproché à ce stade d’avoir commis des attaques contre le site internet de la Fédération de l’industrie du disque britannique (British Phonographic Industry) en novembre et dernièrement contre le bureau britannique des affaires criminelles (Serious Organised Crime Agency, l’équivalent britannique du FBI américain).

Lulz Security, qui nie que Ryan Cleary soit l’un de ses membres, a annoncé samedi soir la fin de ses activités, en revendiquant une campagne de 50 jours ayant mis à découvert la vulnérabilité des systèmes de plusieurs organismes gouvernementaux et privés, y compris de la CIA et de la police britannique.