«Tout ce que nous voulons, c’est pouvoir participer à la dynamique économique dans notre région. Grâce aux permis de place, nous pourrions acquérir de nouveaux véhicules, nous payerons nos assurances et pourrions subvenir aux besoins de nos familles», a clamé, Mohamed El Fadhel Bouzaiene, chauffeur de taxi à Gafsa.
Pour cet homme, père de famille, le fait même d’avoir délivré des permis de places à 64 personnes dont 10 cas sociaux est inéquitable. «Le gouverneur n’a pas été juste car il a tout d’abord privilégié ses parents et proches. Pire que cela, il s’est ligué contre nous avec un syndicat contesté, en l’occurrence l’Union régionale de l’UTICA/Gafsa. N’est-il pas conscient que cette attitude peut avoir des conséquences aussi néfastes sur Gafsa que celles qui ont lieur dernièrement à Métlaoui?».
Il n’a rien contre les mieux nantis que lui, y compris «les cas sociaux» mais voudrait ainsi que ses collègues pouvoir accéder au «taxiste» à part entière et non pas être relégué pendant des années encore au rang de chauffeur.
Pour Mohamed El Fadhel Bouzaiene, le syndicat des taxis n’est pas crédible et serait même «corrompu», tout comme les 4 chauffeurs qui devaient négocier en leur nom et lesquels, pareil, n’ont pas résolu le problème des permis de place définitivement.
Nous avons essayé de joindre le gouverneur de Gafsa pour avoir des explications à ce propos, sans succès.
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