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| émeutes, le 28 juin 2011 à Athènes (Photo : Alkis Konstantinidis) |
[29/06/2011 05:24:01] ATHENES (AFP) Jour de vérité pour la Grèce et l’Euro: à Athènes les députés sont appelés à voter mercredi pour quatre ans d’austérité afin de garantir à leur pays la poursuite du soutien financier de ses créanciers, malgré fatigue et colère des Grecs en grève depuis mardi.
Les députés devraient voter, normalement dans l’après-midi, le projet de budget pluri-annuel, une loi cadre fixant à la Grèce un objectif d’économiser 28,4 milliards d’euros sur son budget entre 2012 et 2015 et réaliser 50 milliards d’euros en cessions et privatisations.
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| à Athènes lors de la journée de grève générale, le 28 juin 2011 (Photo : Aris Messinis) |
Le vote, une loi cadre d’objectifs pluriannuels, sera suivi d’un deuxième scrutin prévu jeudi, et tout aussi attendu par l’Europe, portant sur la loi d’exécution.
Les créanciers du pays -la zone euro et le Fonds monétaire international- ont fait de ces deux votes la condition sine qua non du versement d’une aide d’urgence en juillet et du lancement d’un deuxième plan de sauvetage, après celui de mai 2010, pour la Grèce encore une fois au bord de la faillite.
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| à Athènes, le 28 juin 2011 (Photo : Aris Messinis) |
Mercredi, des manifestations sont encore prévues dans le pays, au deuxième jour d’une grève générale destinée à protester contre l’austérité, qui se manifeste essentiellement par des hausses d’impôts. La grogne des manifestants porte aussi sur les privatisations annoncées.
Le gouvernement dispose d’une majorité de cinq voix au parlement (155 sur 300) et, malgré quelques voix discordantes, devrait remporter le vote, selon la plupart des analystes.
Les manifestations qui ont eu lieu mardi à Athènes ont été marquées par un nombre bien moindre de manifestants par rapport à la dernière grève générale du 15 juin, mais plus radicalisés et déterminés face à la police qui avait envahi le centre d’Athènes. Des affrontements en marge du défilé ont fait 27 blessés, dont 21 policiers.
Mercredi, le mouvement des Indignés, un mouvement de protestation populaire qui se veut apolitique et hors syndicat, a prévu d’encercler le parlement pour empêcher -au moins symboliquement- le vote. Ils avaient déjà tenté l’opération le 15 juin, sans y parvenir.
