La Bourse de Londres, en septembre 2008 (Photo : Shaun Curry) |
[29/06/2011 18:04:44] MONTREAL (AFP) La fusion entre les opérateurs des Bourses de Londres et Toronto visant à créer un géant boursier mondial a été annulée, ce qui ouvre la voie à une offre concurrente du consortium Maple pour le contrôle de la première place boursière canadienne championne du secteur minier.
Le London Stock Exchange (LSE) et le groupe TMX, qui gère les Bourses de Toronto et Montréal, estiment que le seuil des deux tiers des actionnaires de TMX ne sera pas atteint lors de l’assemblée générale des actionnaires prévue jeudi, ont-ils indiqué dans un communiqué.
“La direction et le conseil d’administration du Groupe TMX estiment que la fusion TMX-LSE aurait accéléré la réalisation de notre stratégie d’affaires et créé de la valeur pour les actionnaires, tout en améliorant la performance des marchés financiers de notre pays”, souligne le communiqué.
“TMX poursuivra ses efforts en vue d’atteindre ses objectifs de croissance, et son conseil d’administration examinera les occasions d’affaires qui se présenteront à la société, dont l’offre de Maple”, ajoute le communiqué.
L’assemblée des actionnaires de TMX aura lieu comme prévu jeudi à Toronto, la métropole financière du Canada, mais ils n’auront pas à se prononcer sur le projet de fusion.
Le LSE et TMX avaient annoncé en février leur fusion destinée à donner naissance à un géant mondial du secteur boursier. Mais ce projet de mariage avait été contesté par un consortium de 13 institutions financières et fonds de pensions canadiens réunis sous la bannière du groupe Maple (érable en anglais).
Le LSE et Maple proposaient chacun environ 3,8 milliards de dollars américains pour TMX, le premier en échange d’actions, le second majoritairement en numéraire.
TMX devra verser au LSE 10 millions de dollars, auxquels pourraient s’ajouter 29 millions si la fusion avec le consortium canadien Maple est concrétisée d’ici un an.