La Révolution du 14 janvier a montré toutes les corruptions qui avaient gangréné le régime défunt, compris le sport en Tunisie. C’est pour cette raison que le ministre de la Jeunesse et des Sports, Slim Aloulou vient d’annoncer la préparation d’un décret amendant et complétant la loi relative aux structures sportives. Cité par la TAP, M. Aloulou a souligné “les amendements proposés à propos de l’élection des comités directeurs des clubs vont mettre fin à l’ancienne procédure électorale qui concernait uniquement le président et le premier vice-président“.
Selon le ministre, c’est ce type d’élection restrictif qui a permis, pendant longtemps, “aux autorités politiques de s’immiscer directement ou indirectement dans la gestion des clubs ce qui est en contradiction avec le principe de la transparence“. Dans ce cas, les nouveaux amendements devraient permettre de couper le cordon ombilical entre la sou du moins de mettre une cloison étanche entre la sphère politique la sphère sport.
Toujours selon la même source, “les clubs auront, désormais, le libre choix de déterminer le mode d’élection qui leur convient et pourront élire leurs dirigeants sans aucune tutelle, à charge pour eux de respecter les autres règlements relatifs aux conditions d’éligibilité et au respect de la charte sportive“.
Par ailleurs, le dernier délai pour l’organisation des assemblées générales extraordinaires et électives des clubs a été fixé au mois de septembre 2011.